Parce que finalement il n’y a pas que la mienne. Le livre vit sa vie dont parfois je reçois des échos. Il a résonné aussi à l’oreille de Fiolof, qui a écrit à son propos un bel article sur la Marche aux pages ; que ce soit une occasion de découvrir cet excellent blog de critique littéraire si vous ne le connaissez pas encore, ce n’est pas parce que je suis mal placé pour le dire que je vais m’en priver.
Et voici que je découvre que Sébastien Smirou, poète et auteur de plusieurs livres notamment chez POL, a proposé à de jeunes élèves de l’école Alphonse Braud à Nantes, dans le cadre d’un atelier d’écriture, après leur avoir présenté Dans mon oreille, de les faire écrire autour de la contrainte de l’avion. Je reproduis ici leurs textes, avec son autorisation, et surtout avec plaisir :
Avec une caricature, on peut rire.
Laure
Dans mes armoires, il y a ma mémoire.
Dans l’orthographe, il y a de l’or.
Dans cent vingt-quatre mois, il y a mon âge.
Juliette
Dans l’histoire, il y a toi.
Dans la lumière, il y a ma mère.
Dans la chance, il y a une lance.
Dans ma famille, il y a mon île.
Dans une larme, il y a une arme.
Louise
Dans cette feuille, il y a le feu.
Quand on lit un livre, tout le monde est ivre.
Sur la carte du monde, il y a ma rue.
Dans le mot anticonstitutionnellement, il y a un tunnel.
Lucien
Dans mon tableau, c’est très beau.
Dans mon chat, il y a my cat.
Lucille
Dans les temps modernes, il y a le monde (en désordre).
Ambre
Dans ma maison, il y a maman.
Maxime
sissi 07/12/2013 21:51
PhA 09/12/2013 13:34
sissi 06/12/2013 11:35
PhA 07/12/2013 21:05
Sissi 04/12/2013 15:40
PhA 06/12/2013 10:20