J’ai fait un drôle de truc, dans le genre qui ne sert pas à grand-chose. Alarmé par l’insistance d’Overblog à nous faire migrer vers une nouvelle plateforme, je me suis rendu compte que je n’avais que très peu de traces de ces Hublots sur mon disque dur, écrivant la plupart de mes billets entre deux vies avant de les semer au vent de la toile sans prendre garde de les sauvegarder soigneusement quelque part. Comme il y en a bien sûrement quelques-uns que je serai content de relire, j’ai tout recopié (enfin, tous les billets). Ça m’a pris un peu plus de temps que prévu, parce que j’en ai relu quelques-uns, du coup. Souvent avec surprise : beaucoup s’étaient effacés de ma mémoire. Il y en a même que je ne comprends plus. C’est naturel : on est si peu le même. Et puis j’ai compté les caractères, pour voir. 1.850.658, quand même. Ou 319.340 mots, si vous préférez. Finalement c’est comme une pièce où on entasse des trucs. On s’y sent un peu Harpagon. Et on prend un certain plaisir à voir qu’on n’en finit pas d’obéir à des instincts qui nous dépassent. Il y a dans chacun de nos gestes (des miens, en tout cas ; je ne vous oblige pas à partager) une forme de bêtise qui nous rappelle délicieusement notre humanité. Quoi.
Bon, ça y est, j’ai faussé mes statistiques.
Michèle 25/09/2013 08:15
PhA 26/09/2013 18:51
le boldu 24/09/2013 21:21
PhA 26/09/2013 18:50